Jan 01
PAROLES DU SAINT PAPE
L’image du pasteur et des brebis indique donc le rapport étroit que Jésus veut établir avec chacun de nous. Il est notre guide, notre maître, notre ami, notre modèle, mais il est surtout notre Sauveur. En effet, la phrase suivante du passage évangélique affirme : « Je leur donne la vie éternelle ; elle ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main » (v. 28). Qui peut parler ainsi ? Uniquement Jésus, parce que la «main» de Jésus est une seule chose avec la « main » du Père, et le Père est « plus grand que tous » (v. 29).

Ces paroles nous transmettent un sentiment de sécurité absolue et d’immense tendresse. Notre vie est pleinement à l’abri entre les mains de Jésus et du Père, qui sont un : un unique amour, une unique miséricorde, révélés une fois pour toutes dans le sacrifice de la croix. Pour sauver les brebis égarées que nous sommes tous, le Pasteur s’est fait agneau et s’est laissé sacrifier pour prendre sur lui et ôter le péché du monde. De cette manière, il nous a donné la vie, mais la vie en abondance (cf. Jn 10, 10) ! Ce mystère se renouvelle, dans une humilité toujours surprenante, sur la table eucharistique. C’est là que les brebis se rassemblent pour se nourrir ; c’est là qu’elles deviennent une, entre elles et avec le Bon Pasteur.

C’est pourquoi nous n’avons plus peur : notre vie est désormais à l’abri de la perdition. Rien ni personne ne pourra nous arracher des mains de Jésus, parce que rien ni personne ne peut vaincre son amour. (Regina Caeli, 17 avril 2016)
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