La maladie des pharisiens selon le Pape
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Ceux qui ont la maladie des pharisiens et qui sont chrétiens mettent leur foi et leur religiosité dans de nombreux commandements : Ah, je dois faire ceci, je dois faire cela. Des chrétiens d’attitudes : « Mais pourquoi fais-tu cela ? » « il faut le faire. » « Mais pourquoi ? » « Ah, je ne sais pas, il faut le faire. » Et où est Jésus ? Un commandement est valable s’il vient de Jésus. […] Mais, Père, quelle est la règle pour être chrétien avec le Christ et ne pas devenir chrétien sans le Christ ? Et quel est le « signe » qu’une personne est chrétienne avec le Christ ? La règle est simple : seul ce qui conduit à Jésus est valable, et seul ce qui vient de Jésus est valable. Jésus est le centre, le Seigneur, comme il le dit lui-même. Est-ce que cela t’amène à Jésus ? Avance. Ce commandement, cette attitude vient-elle de Jésus ? Avance. Mais si cela ne t’amène pas à Jésus, et si cela ne vient pas de Jésus, alors c’est un peu dangereux. […] Mais si tu ne peux pas adorer Jésus, tu manques quelque chose. […] La règle est : je suis un bon chrétien, je suis sur le chemin d’un bon chrétien, si je fais ce qui vient de Jésus et je fais ce qui m’amène à Jésus, parce qu’il est le centre. Le signe est : suis-je capable d’adorer ? L'adoration, la prière d'adoration devant Jésus. Que le Seigneur nous fasse comprendre que Lui seul est le Seigneur, l'unique Seigneur, et qu'Il nous donne aussi la grâce de L'aimer autant, de Le suivre, de marcher sur le chemin qui nous mène à la fin de notre vie. Il nous a montré, enseigné.
(Papa, Homélie à Sainte Marthe, 7 septembre 2013)