Apr 23
PAROLES DU SAINT PAPE
Puis Jésus répète pour les deux disciples le geste central de toute Eucharistie: il prend le pain, le bénit, le rompt, et le donne. N’y a-t-il pas dans cette série de gestes toute l’histoire de Jésus? Et n’y a-t-il pas dans toute Eucharistie également le signe de ce que doit être l’Église? Jésus nous prend, nous bénit, «rompt» notre vie — parce qu’il n’y a pas d’amour sans sacrifice — et l’offre aux autres, l’offre à tous.

C’est une rencontre rapide que celle de Jésus avec les deux disciples d’Emmaüs. Mais elle renferme tout le destin de l’Église. Elle nous raconte que la communauté chrétienne n’a pas été enfermée dans une citadelle fortifiée, mais qu’elle marche sur son élément le plus vital, c’est-à-dire la route, [...] pour ensuite offrir la Parole de vie, le témoignage de l’amour de Dieu, amour fidèle jusqu’au bout. Et alors, le cœur des personnes recommence à brûler d’espérance. (Audience générale, 24 mai 2017)