
Nov 03
PAROLES DU SAINT PAPE FRANÇOIS (Lc 14,12-14)

Si on ne comprend pas la gratuité de l'invitation de Dieu, on ne comprend rien. L'initiative de Dieu est toujours gratuite. Mais pour aller à ce banquet, que faut-il payer ? Le prix de l'entrée, c'est être malade, être pauvre, être pécheur. Alors on vous laisse entrer, voilà le prix de l'entrée. Être dans le besoin, corps et âme. Avoir besoin de soins, de guérison, d'amour. « Et moi, catholique, personne pragmatique, je vais à la messe tous les dimanches, je fais des choses, mais rien pour moi ? » Si vous ne comprenez pas la gratuité du salut, pensez que le salut est le fruit du « je paie et tu me sauves » : je paie avec ceci, avec cela. Non, le salut est gratuit. Et si vous n'entrez pas dans cette dynamique de gratuité, vous ne comprenez rien. Le salut est un don de Dieu, un don auquel on répond par un autre don, le don de mon cœur. (…) Et quand on perd – je ne dis pas la capacité d’aimer, car elle peut se retrouver – la capacité de se sentir aimé, il n’y a plus d’espoir : on a tout perdu. Cela nous fait penser à l’inscription sur la porte de l’enfer de Dante : « Vous qui entrez, abandonnez toute espérance.» On a tout perdu. (…) Prions le Seigneur de nous préserver de la perte de la capacité de nous sentir aimés. (Pape François, Sainte-Marthe, 7 novembre 2017)