PAROLES DU SAINT PAPE FRANÇOIS (Lc 17,1-6)
Reçu
Il existe donc une nouvelle possibilité de vie et de salut qui découle de la foi, car la foi non seulement nous aide à résister au mal en persévérant dans le bien, mais elle transforme aussi notre existence, en faisant un instrument du salut que Dieu désire accomplir dans le monde. Et, comme Jésus nous le dit dans l'Évangile, c'est une force douce ; la foi ne s'impose pas par la force ni par des moyens extraordinaires ; une graine de moutarde suffit à accomplir des choses inimaginables (cf. Lc 17, 6), car elle porte en elle la puissance de l'amour de Dieu qui ouvre les chemins du salut. C'est un salut qui se réalise lorsque nous nous engageons personnellement et que nous prenons à cœur, avec la compassion de l'Évangile, la souffrance de notre prochain ; c'est un salut qui se manifeste, silencieusement et apparemment sans efficacité, dans les gestes et les paroles du quotidien, à l'image de la petite graine dont parle Jésus. C’est un salut qui grandit lentement lorsque nous devenons des « serviteurs inutiles », c’est-à-dire lorsque nous nous mettons au service de l’Évangile et de nos frères et sœurs, non pour rechercher nos propres intérêts, mais seulement pour apporter l’amour du Seigneur au monde. (Léon XIV, Messe jubilaire pour le monde missionnaire et les migrants, 5 octobre 2025)