Je vous salue, Joseph, Vous que la grâce divine a comblé.
Le sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen.
Comment être non protagoniste.
Comment avancer, sans piétiner.
Comment collaborer, sans s’imposer.
Comme aimer, sans exiger.
Dis-nous Joseph,
Comment vivre, étant le numéro deux.
Comment les choses importantes sont faites, à partir d'un second lieu.
Explique-nous Joseph,
Comme grandir, sans s’exhiber.
Comment se battre, sans applaudissements.
Comment progresser, sans publicité.
Comment nous persévérons et mourons, sans espérer être honorés.
Amen
Je vous salue Joseph, image de Dieu le Père
Je vous salue Joseph, père de Dieu le Fils
Je vous salue Joseph, Sanctuaire du Saint Esprit
Je vous salue Joseph, bien-aimé de la très Sainte Trinité
Je vous salue Joseph, très digne époux de la Vierge Mère
Je vous salue Joseph, père de tous les fidèles
Je vous salue Joseph, fidèle observateur du silence sacré
Je vous salue Joseph, amant de la sainte pauvreté
Je vous salue Joseph, modèle de douceur et de patience
Je vous salue Joseph, miroir d’humilité et d’obéissance
Vous êtes béni entre tous les hommes
Et bénis soient vos yeux qui ont vu ce que vous avez vu
Et bénies soient vos oreilles qui ont entendu ce que vous avez entendu
Et bénies soient vos mains qui ont touché le Verbe fait chair
Et bénis soient vos bras qui ont porté Celui qui porte toutes choses
Et béni soit votre coeur embrasé pour Lui du plus ardent amour
Et béni soit le Père Eternel qui vous a choisi
Et béni soit le Fils qui vous a aimé
Et béni soit le Saint Esprit qui vous a sanctifié
Et bénie soit Marie, votre épouse, qui vous a chéri comme un époux et comme un frère
Et bénis soient à jamais tous ceux qui vous aiment et qui vous bénissent.
Ainsi soit-il.
Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils; en toi Marie a remis sa confiance ; avec toi le Christ est devenu homme.
O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal.
Amen.
Glorieux Saint Joseph,
Tout-puissant sur les Coeurs de Jésus et de Marie, accordez-nous votre protection au seuil de cette journée, afin que, le soir venu, nous adressions d’une âme pure nos actions de grâces à la divine Majesté.
Souvenez-vous que vous avez été sur terre le chef de la Sainte Famille, .
Obtenez du pain pour ceux qui ont faim,
un toit pour ceux qui n’en ont pas,
la paix et la prospérité pour ceux qui se réclament de vous.
Souvenez-vous aussi que vous êtes le Patron de l’Eglise catholique.
Que par votre intercession notre Pape, nos cardinaux, nos évêques et tous ceux qui servent la cause de Pierre, bénéficient des grâces dont ils ont besoin dans l’accomplissement de leur mission.
Ainsi soit-il.
Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous, dont la puissance infinie s'étend à toutes nos nécessités et sait nous rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de Père sur les intérêts de vos enfants. Dans l'embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs.
Ainsi soit-il
Joseph, on t'appelle le juste, le charpentier, le silencieux…
Moi, je veux t'appeler mon ami.
Avec Jésus, ton fils et mon Sauveur, avec Marie ton épouse et ma mère,
tu as ta place dans mon coeur, tu as place dans ma vie.
Prends ma main et conduis-moi
lorsque l'ombre et la nuit rendent mes pas incertains.
Toi qui as cherché le Seigneur, toi qui l'as trouvé, dis-moi où il est!
Dis-moi où il est quand les jours succèdent aux jours,
remplis de travail et de soucis ou de solitude et d'ennui!
Dis-moi où il est quand l'épreuve et la souffrance sont le pain quotidien! Dis-moi où il est quand l'espérance relève mon courage et m'invite à avancer avec plus d'entrain!
Dis-moi où il est quand mon coeur veut l'aimer,
lui le premier et les autres, avec lui et en lui!
Dis-moi où il est quand on vient près de moi
chercher réconfort, amitié et joie!
Joseph, mon ami, toi qui as cheminé à travers les rayons et les ombres,
apprends-moi à rencontrer le Seigneur dans le quotidien de ma vie.
Toi, le témoin étonné de l'action de l'Esprit,
aide-moi à reconnaître ses merveilles et à lui être soumis.
Toi, le grand attentif aux besoins des tiens,
garde bien ouverts mon coeur et ma main.
Amen
Mon cher Joseph,
Tu permets que je te tutoie, et que je t'appelle par ton prénom. Toi le charpentier, tu ne fais pas de manières.
Aujourd'hui, je ne sais plus comment m'en sortir.
Les soucis m'accablent tant. Alors laisse-moi s'il te plait un instant m'abriter dans ton atelier et m'y reposer.
La douceur de la lumière, et la quiétude apaisent déjà mon regard fatigué et mes bras brisés par toute cette haine et cette souffrance présentes dans ce monde si cruel.
L'olivier, le camphrier, le citronnier... embaument de leur présence ton atelier si accueillant. Leurs senteurs délivrent mon esprit des torpeurs de l'angoisse de l'avenir. Le tapis de sciure et de copeaux sur le sol
m'invite à faire quelques pas de plus.
Tu es là sans doute, car j'entends le crissement des outils qui patiemment façonnent le bois et donnent vie aux objets.
Une ombre courbée s'allonge et s'étire doucement sur le mur. Lentement, venant de l'obscurité, sort une ombre plus fine et plus haute. Elle se penche à côté de la première comme pour l'accueillir. Les outils se taisent, les ombres se rapprochent. Seule la tienne bouge. L'autre, immobile semble attendre. Puis, avec application, les mains fines de la longue silhouette, guidées par les tiennes reprennent docilement tes gestes. Je n'ose vous déranger.
M'avançant encore un peu, je devine davantage vos deux silhouettes. Tes mains guident et montrent dans le silence apaisant d'un soir parfumé d'espoir et de paix.
Joseph, maintenant, je suis enfin apaisé, car si tu Lui as tout appris ainsi, tu sauras ce soir Lui dire toute notre détresse. Et une fois encore, il t'écoutera...
Merci Joseph.
Amen